Capitaine chasseurs à cheval G.I

Capitaine chasseurs à cheval G.I
En tenue de capitaine des chasseurs à cheval de la garde ( grand escalier de la demeure du maréchal Lannes à Lectoure)

mercredi 31 décembre 2008


Le ceinturon a été réalisé avec une peau de chèvre madras, l'équivalent du maroquin mais sans le gaufrage caractéristique du maroquin produit au 19 ème siècle, qui était refendu ( sciage de la peau dans l'épaisseur et mis sous presse qui réduisait considérablement son épaisseur)
ici donc la peau fait 1 mm d'épaisseur.
Les plateaux sont des tirages en laiton d'après un surmoulage, trois des plateau ont été transformé, afin de recevoir le système très particulier à trois points, qui permet de relier les deux parties du ceinturon que reçoit chaque plateau, mais aussi les bélières de la sabretache.
Après les opérations de brasage ( fixations, et système de fermeture) ceux ci ont été doré à l'or fin, idem pour les 5 boucles ( bélières de sabre et sabretache).
Chaque partie du ceinturon a été patronné sur carton souple et comme s'était une première il était préférable de bien cogiter; de plus, la peau de chèvre n'étant pas très longue , il faut gérer comme en couture la découpe de celle ci.
Une fois les découpes effectuées, les soutaches or sont cousues à la machine, puis le tout est assemblé.
Par la suite des visites à l'empéri et au musée de l'armée m'ont fait prendre conscience que certains détails m'avaient échappé, mais aussi que la production était assez hétérogène c'est article confectionnés par des artisans n'assuraient pas une constante à contrario du matériel de la troupe beaucoup plus réguler, la fantaisie était de mise chez les officiers de cavalerie et pour s'en convaincre, il est rare de voir deux éléments identiques ( gibernes, ceinturons,....)
Plus récemment j'avais fait l'acquisition de la "copie " d'un sabre dit " à la mamelouke", ce sabre censé reproduire les sabres qui furent produit par la manufacture de Klingenthal pour les officiers de cavalerie légère, les lames damas et les sabres ramenés par ceux qui avaient fait la campagne d'Egypte ne suffisait pas à répondre à la demande de la mode orientale qui inspira largement les effets de l'armée française impériale.
La copie a donc été complètement "désossée", le bois a été débarrassé de son cuir puis remplacé par un maroquin vert ( madras), deux têtes de lions ont été brasé sur les deux bracelets porte bélières, la poignée affinée et repeinte en noir Napoléon III, la partie supérieur ( ou la poignée s'emboîte a été modifié avec un système qui guide le quillon vertical de la poignée ( d'après photo de sabre d'époque) et la partie basse a été redécoupée et festonné.
Au final un sabre original, on déplorera le manque de courbure de la lame qui aurait rendu cette copie vraiment plus proche du sabre à la mamelouke.




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